Le Milford Sound, c'est de la balle
Le blog n'etant plus mis a jour par mes camarades de flat, je me motive pour ecrire un message sur le joli week end de la semaine derniere, ou plutot celui d avant, ou nous sommes partis au Milford Sound, endroit le plus beau de la Nouvelle Zelande.
Cependant, comme je suis une grosse flemme, vous le savez tous, je vais simplement recopier l article que Mathilde a mis dans son blog-a-elle-parce-qu'elle-nous-aime-plus et l'anoter, peut etre.
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ce week end nous en avons donc encore profité pour nous balader et pas n'importe où, direction le MILFORD SOUND. Ce n'est pas un concert malgré ce que croyait Camille [la soeur de Mathilde]. "Sound" en anglais signifie "fjord" (et aussi "son" allez savoir pourquoi) ce qui est bizarre car la région des fjords s'appelle le "fiordland" alors pourquoi pas le "soundland"? ou alors pourquoi ne pas dire un "fiord" au lieu d'un "sound"?
Sur la route, une petite pause aux Mirror Lakes qui sont si transparents qu'on voit les truites et les canards nager dedans (et un canard qui nage sous l'eau c'est vraiment très drôle).
Puis, profitant de l'absence du duo de la flemme (seule Flore était là donc on l'a forcée à marcher!) nous avons fait une marche de trois heures sur le Routeburn Track pour aller au Key Summit. C'était vraiment très beau mais mon appareil photo a décidé de ne plus avoir de batterie à ce moment là. J'ai quand même réussi à prendre quelques photos.
Puis nous avons pique-niqué en haut prés d'une petite flaque très sympathique, écoutant des marcheurs kiwis qui disaient "y'en a marre de ces putains de touristes, il faudrait un jour dans l'année où les chemins de randonnée sont réservés aux kiwis"...comme quoi les imbéciles heureux qui sont nés quelque part sont partout.
Après une soirée magnifique à Milford village à se faire littéralement assaillir par les Sandflies (des genres de petites mouches qui piquent et font des boutons qui grattent pendant mille ans), nous nous sommes réveillées pour la croisière de notre vie : une croisière sur le Milford Sound. Bon on a biensûr failli rater le bateau. Le capitaine (une caricature : casquette, pipe, barbe,...) nous a vu arriver en courant et a dit "ah c'est vous les trois qu'on attend!" ouf! Croissants à volonté sur le bateau et vues magnifiques à gogo!!!
Il y avait même des cascades géantes de toute beauté!
Les phoques à fourrure étaient aussi là (mais pile au moment où je me reservais du café à l'intérieur du bateau...) mais nous avons désespérément attendu les dauphins qui n'ont pas montré leur nez. Alors que Fabien quelque semaines auparavant en a vu plein! Il nous a d'ailleurs dit qu'ils étaient gris moches et nuls. Je suis sure que c'est faux et je trouve ça scandaleux que ceux qui n'en ont rien à faire des dauphins en voient et pas moi! [la redaction s'excuse de ce morceau tres vieille meuf sur les dauphins]
Bon je me galère un peu pour continuer sur l'autre message donc j'en commence un nouveau. Pour vous remettre dans l'ambiance, une autre superbe cascade du Milford Sound :
Après le Milford Sound, nous sommes sortis des sentiers battus pour aller marcher à Gertrude Saddle. Donc on redescend la route mythique du Milford Sound et ses panneaux rassurants :
Puis on marche en direction du Gertrude Saddle, submergés par les bruits des avalanches qui dévalent les montagne autour de nous. [pour une fois Mathilde n'en rajoute pas, il y avait bien des bruits d'avalanche qui faisaient plein de bruit, meme si peu de neige coulait] Bon elles étaient bien loin mais le bruit était impressionnant, surtout que nous étions seuls au milieu des ces montagnes immenses...
Après une bonne heure de marche sur les cailloux, retour à la voiture pour se rendre compte qu'on avait pas éteint les phares en sortant du tunnel du Milford Sound...plus de batterie...bon ça va, c'est pas comme si on était seuls au milieu de nulle part sans réseau sur les téléphones portables...si? ah bon...Chris nous envoie, nous les trois filles, arrêter les voitures au bord de la route...tout le monde croit qu'on fait du stop car la voiture est cachée sur un petit chemin...et personne ne s'arrête. Qu'à cela ne tienne, des superbes Kéas, perroquets des montagnes sont là pour nous tenir compagnie, et des sauvages cette fois, pas comme ceux qui te collent pour que tu leur donne à manger sur les parkings du Milford Sound!
Enfin, Flore agite les cables pour recharger la batterie devant le nez d'un conducteur qui accepte de s'arrêter...bon il se trouve qu'il s'agit d'une famille de français même si le père ressemble à un véritable indien d'Amérique! Ils étaient avec leurs 6 enfants et étaient tous très très beaux. Ils ont accepté de recharger notre batterie et sont repartis tels des anges tombés du ciel.
Et c'est reparti pour une autre rando un peu plus fréquentée, là, au début du sentier de randonnée, une pancarte bien utile...
Voila si on avait pas voulu jouer les aventuriers à Gertrude Saddle nous n'aurions pas été en panne!
On commence à être des randonneurs avertis alors un petit pont suspendu ç fait même pas peur...sauf quand Chris et Flore décident de sauter comme des bourrins dessus pour le faire balancer "hihi c'est rigolo" (je me dois de préciser ici que Chris a 37 ans bientôt) alors on s'accroche et on ne regarde pas les rivets des cables qui tournent et grincent de manière inquiétante.
Après toute cette adrénaline, une petite sieste sur un roche s'impose, avec comme d'habitude des UV à gogo à travers le trou de la couche d'ozone (merci la crême 50+) alors ça tappe dur et le réveil est un peu difficile!
Comme nos amies les sandflies nous manquaient nous sommes allées pique niquer au lac Gunn qui malgré son nom est très paisible et dont les eaux translucides laissent voir des truites qui émerveillent le promeneur insouciant.
Chemin du retour très animé avec écrasage de sandflies sur fond de musique de O'Brother. 4 m'ont piquée à la cheville mais j'en ai écrasé au moins 15 donc je pense que nous sommes quittes (quoique elles elles sont mortes en un quart de seconde alors que moi ça va encore me gratter pendant un mois, puis encore quelques semaines de croûtes me guettent. Pour vous dire, mes croûtes de sandflies du mois de juillet sont toujours là...Bon appétit.)
Pause au lac Te Anau qui était enfin sorti de sa brume habituelle. Là, les UV ont enfin eu raison de nous et nous nous sommes endormis par terre, la tete enveloppée dans nos manteau avec une forte sensation que l'insolation allait nous faire succomber. Enfin je dis cela pour Chris, Flore et moi car Sarah allait très bien mais bon elle est noire alors ça compte pas.
Au coucher du soleil, la traversée du central otago nous en a mis plein les yeux et nous avons pu profiter d'une superpe pause-pipi à Gore qui n'est pas seulement une ville qui fait peur (c'est de là que vient l'expression "film gore"...ou pas...) avec ses habitants qui te regardent avec au fond des yeux le message "étranger passe ton chemin wao wao waaaa wa wa wa" (oui encore la musique de western), c'est aussi et surtout la capitale Néo-Zélandaise de la country musique et ça c'est pas rien.
Il y avait non loin de cette guitare une truite de 8 mètres de haut (une fausse hein!) qui proclamait le fait que Gore est aussi la capitale MONDIALE (ça rigole pas) de la pêche à la truite brune [salmo trutta trutta, qui en vrai se traduit par Truite commune en francais, je vais pas m etaler, mon rapport me suffit...]