"Lendemain de fête..."

Hier, c'était jeudi soir. Et à partir du jeudi soir et jusqu'au samedi soir, Dunedin se transforme en une espèce d'énorme fin de k-vo urbaine : la rue entière devient folle et se remplit, peu à peu, au fil des jours, de verre brisé de toutes couleurs. C'est pourquoi nous avons décidé d'aller juste à côté de Dolphin Street, dans notre endroit de prédilection, soit chez Sarah. Une dizaine de personnes et quelques cubis étaient arrivés avant nous, mais surtout un cerf, pendu dans la buanderie. Tout droit sorti (ou plutôt échappé) de l'International Socialist Club, quelle ne fut pas ma surprise en découvrant ce sublime et fier animal déjà découpé, cuit avec une bonne dose de poivre directement dans mon assiette. Malheureusement, nous n'avons pas pu garder les bois pour aménager un porte-serviettes dans la salle de bains ; il s'agissait bel et bien d'une grâcile biche dont les entrailles gisaient dans nos assiettes. Dire qu'il y a moins d'une semaine elle gambadait probablement avec son petit bébé minouchou...

Nous sommes rentrés dans la nuit froid en compagnie d'Avril Lavigne, laquelle, un thermomètre à la main, ne pouvait s'empêcher de nous rappeler l'horreur de la température extérieure dans sa langue maternelle, hurlant "It's a dead cold night". Flore et moi avons du la baillonner et la violer sur le chemin pour qu'aucun son ne sorte plus de sa délicieuse bouche.

Le lendemain fut une agréable journée, où pour moi le travail a commencé à 14h30 et finit à 15h. On s'est fait inviter au resto par notre maître de stage qu'on n'avait jamais vu et qui nous a reconnu dans le couloir parce qu'on est les seuls cons à parler français. Le resto indien n'a même pas eu raison de mes entrailles pourtant ma foi bien amochées par le "Chasseur", grand crû du coin. Par contre, la journée n'a pas été similaire pour Mouille qui a réussi à se lever pour 10h, encore dégueu de la veille, tentant veinement de se titiller la glotte au-dessus de la noble cuve de céramique froide pour y déverser un éventuel noble cadeau.

Ce soir, on va chez Chang, un sud coréen "FUCKING SWEET AS". C'est quand même plus rigolo que de faire du dynamique ice climbing avec ce connard de Jay.

Comments

[sarah]

Tu n'as pas à t'excuser, Xavier, de trouver mes commentaires éducatifs et brillants chiants comme la pluie. j'ai l'habitude d'avoir à faire à des petits cons réfractaires qui ne comprennent pas la portée de mes explications, et dénigrent mes efforts pour élever le débat.
Je suis d'accord avec toi ; on va mieux s'occuper de Mathilde et lui donner un coup de pouce ds qu'on le pourra...
Bien cordialement

[Xavier]

excuse moi pour le franc-parlé sarah, mais tu es chiante comme une prof d'anglais.
Ceci dit pardonne ma méprise, je pensais qu'étant situés plus près de l'Australie( pas bcp mais un peu), vous en subissiez l'influence et les expressions dont le fameux sweet ass (qui existe bien). Et ce serait plus les histoires de vomi que je classerai dans le vulgaire. D'ailleurs je suis un peu triste pour mathilde qui n'a pas réussi à aboutir sa performance festive, mais je suis sûr qu'elle fera mieux la prochaine fois.
Par contre je peux me permettre d'éclairer ta lanterne, le "aye" est une interjection affirmative genre "oui" ou "ouais" ou encore "oh yao !"

[sarah]

Non.
Je vous tiendrai au courant.

[sarah]

En fait, j'ai fait une affreuse erreur orthographique.
Il ne s'agit pas d'un "hey"...
Mais d'un "aye". La signification de cette interjection n'a pas encore été déterminé par nos esprits alertes, mais je vous tiendra au courant.

Bien à vous

[mouille]

je n'ai pas réussi.