Puerto Saavedra en images, et que en images.
12h de bus jusqu'à Puerto Saavedra pour y prendre un petit bateau...
... et enfin arriver sur une île habitée par 12 familles Mapuche.
Ici, c'est la fête, les grands font même danser les morveux sur des rythmes mapuches.
Et il y a même des courses féminines de bateau (ça, j'adore !).
Puis, plein de viande cuisinée dans un disco qu'on partage tous.
Puis retour à Puerto Saavedra, où y a des poules avec leurs poussins dans la rue.
La vie est un miracle (on y revient toujours)
Y a aussi une plage, avec des gens qui se font emporter par l'océan déchaîné
Bref, j'avais l'impression d'être à bien plus que 12h de Santiago ! Merci Marianne. Maintenant, j'écoute bêtement Gustavo Santaolalla et ça a une saveur toute différente...
De retour à Santiago, je peux désormais continuer mes constatations nulles sur la beauté de la différence des cultures :
- A la télé (et oui, à peine rentré), il y a des pubs à l'intérieur-même des émissions. Soit au beau milieu par une image semi-subliminal, de préférence au moment tragique où tu te concentres très fort (ex : match de foot), soit c'est le présentateur lui-même qui dit qu'il adore le coca.
- Transantiago, nom qui regroupe les transports en commun de Santiago, est un véritable problème de société. Ils l'ont mis en route il y a un an et il a été inauguré par la présidente, beaucoup trop prématurément, et de manière très maladroite, ce qui fait qu'aux heures de pointes les gens s'insultent parce qu'ils arrivent pas à rentrer dans le bus et dans le métro. Pire qu'à Paris un jour de grève. Pourtant, c'est la "première année sans meurtre de conducteur de bus" ! Merci Transantiago.
- Les gens boivent du maté ici aussi (du moins les Mapuche, peuple indigène des basses-terres de la moitié Sud du Chili)
- Toutes les universités sont privées (à ce qu'on m'a dit). Donc, pas de quoi s'étonner que les écarts restent creusés.
- Ce matin, quelqu'un m'a poursuivi en moto pour me rendre gentiment ma
carte bleue que j'avais oublié dans la machine à retirer des sous. Fou,
non ? (j'ai une chatte de malade, je sais)
C'est tout ce que je peux trouver. Adieu.